L’IMBÉCILE DEVOIR DE MÉMOIRE

Les années Hollande virent de nombreux cafouillages. Par exemple, aller en Guadeloupe pour inaugurer un monument à la mémoire des esclaves jadis amenés d’Afrique, au lieu d’aller en Russie honorer la mémoire des soldats de l’armée rouge tombés par millions 70 ans auparavant, fut une faute majeure de politique internationale et nationale.
La France, qu’on le veuille ou non, est un pays formé de diverses communautés, séparées maintenant pas un fossé infranchissable et qui s’agrandit chaque jour un peu plus. Ce n’était vraiment pas la peine d’aller remuer ce passé, utilisé par certains dont la culture historique est inexistante pour conforter leur haine.
Nous avions ici, dans ces années-là, un quatuor Hollande-Belkacem-Vals-Tobira qui semblait avoir pour but de détruire notre pays et sa culture. Le devoir de repentance sur lequel ces quatre guignols voulaient baser l’enseignement devait, d'après eux, rapprocher les communautés qui déjà s’affrontaient dans les cours d’école (et continuent à le faire) ? Il fallait être bien naïf pour le croire. Ou alors il aurait fallu expliquer aux enfants issus de l’émigration maghrébine que ce sont leurs ancêtres qui razziaient les villages d’Afrique de l’Ouest ou d’Afrique Centrale et qui menaient les esclaves, comme du bétail, jusqu’aux bateaux négriers. De même, il aurait fallu dire à ceux qui arrivaient de ce que l’on appelait jadis l’Afrique noire, que ce sont leurs ancêtres, chefs de villages ou roitelets, qui vendaient leurs propres sujets aux marchands arabes. Après on aurait pu parler de quelques colons qui achetaient ces esclaves pour les faire travailler dans les plantations de Martinique ou de Guadeloupe. Et alors on aurait écrit en grosses lettres dans les livres d’histoire.
LA FRANCE FUT LE PREMIER PAYS A ABOLIR L’ESCLAVAGE.
Et les différentes communautés auraient pu alors dire : « Nous sommes fiers de vivre dans le pays qui a aboli l’esclavage ».
Quant aux réparations ou compensations financières dues aux descendants d’esclaves… nous sommes en plein délire. Qui va les retrouver ? Il ne faut pas oublier que tous les habitants de Guadeloupe ou de Martinique sont descendants d’esclaves mais aussi… d’esclavagistes.
Et si nous entrons dans ce raisonnement il faudra aussi réparer le génocide vendéen ou indemniser les camisards.