UN ARTICLE POLÉMIQUE

Je voulais écrire, aujourd’hui, un article polémique. De temps en temps ça me prend. Ça me chatouille, ou ça me grattouille. Je n’y résiste pas. Restait à trouver un sujet.

J’avais d’abord pensé à l’État d’Israël. Mais depuis le Vals, nous autres polémistes sommes bien prévenus qu’aucune critique n'est tolérée. Nous serions passibles de poursuites judiciaires. Il n'est plus permis, même, de faire une différence entre antisémite et antisioniste. Donc j’ai abandonné l’idée.

Puis, j’ai eu envie d’écrire quelque chose au sujet des migrants, des flux migratoires et du « grand remplacement ». Mais tout de suite j’ai imaginé les associations anti-racistes prêtes à me sauter dessus. Touche pas à mon pote !!!

Il y avait bien Charlie. Le suis-je ou ne le suis-je pas ? Mais dire qu’on ne l’est pas est devenu un délit. Je me suis abstenu.

Le mariage homosexuel… Les passions sont un peu apaisées, donc peut-être… Mais non ! Si je dis que je suis contre j’aurais contre moi tous les homophiles et si je dis que je suis pour ce seront les homophobes qui pousseront des hauts cris. Dans les deux cas, le lynchage est assuré. Mourir pour des idées, d'accord... mais...

Bon sang ! Pas facile !

J’étais prêt à dire un mot de Vladimir Poutine, et voilà que la récente actualité m’en a dissuadé. Un pauvre professeur d’histoire qui a déclenché une enquête de police auprès de ses élèves pour avoir parlé en classe de Poutine et de la Russie !

Il me restait les Américains qui depuis 70 ans (et plus) interviennent, assassinent, bombardent, torturent…. Mais là encore : sujet tabou. Pensez ! Nos sauveurs ! Sans eux nous serions tous Allemands !

En désespoir de cause, je me suis tourné vers un sujet encore disponible, je vais parler de moi. En fait c’est le seul sujet qui m’intéresse vraiment.

MOI, je vais bien. Je mange bien. Je dors par intermittence, mais à la fin ça fait le compte, mon chien perd ses poils mais c’est un moindre mal, le sexe… y a pas trop à se plaindre ; et j’aime toujours Sacha Guitry.

Je n’ai rien d’autre à ajouter. Je voulais joindre ici une photo de ma prostate, mais j'ai abandonné l'idée. Ce serait présomptueux. Une autrefois peut-être.

Portez-vous bien braves gens !